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Sophie Barbier, formatrice-coordinatrice en Drôme-Ardèche : l’enrichissement mutuel, avec les stagiaires et l’équipe !

Sophie Barbier est formatrice-coordinatrice pour les 7 sites IFRA du territoire Drôme-Ardèche. En novembre dernier, elle a démarré une mission de chargée de sourcing et développement. Ses nouveaux challenges professionnels lui permettent de sortir de sa zone de confort. L’accompagnement des stagiaires, qu’elle poursuit sur certains sites, lui tient particulièrement à cœur : c’est l’échange, l’humain et le projet social de l’IFRA qui la motivent chaque jour au travail !

Professeure des écoles puis formatrice FLE

Sophie a toujours voulu transmettre, dès son plus jeune âge. Elle a démarré sa carrière comme professeur des écoles mais a rapidement choisi de se réorienter : « je ne m’épanouissais pas dans ce métier que j’avais pourtant toujours voulu faire ! J’avais obtenu une licence de sciences de l’éducation option français langues étrangères [FLE] alors j’ai cherché un emploi comme formatrice FLE. J’ai testé et j’ai pensé : c’est ce que j’aime vraiment ! »

Après cette 1ère expérience dans la Drôme, Sophie poursuit comme formatrice indépendante et collabore avec des mairies et des centres sociaux. Recherchant plus de stabilité elle est recrutée dans un organisme de formation à Montélimar : « j’étais formatrice FLE et aussi français pour des BTS. Mais après 5 ans de CDD d’usage, j’aspirais à m’engager à 100% dans une structure grâce à un CDI. »

Sophie adresse une candidature spontanée à l’IFRA, elle démarre à temps partiel, puis passe rapidement à temps plein et obtient le CDI tant convoité !

La coordination des 7 sites IFRA dans la Drôme

La professionnelle devient formatrice-coordinatrice des 7 sites de la Drôme-Ardèche en 2014. Ses missions : mettre en place les parcours de formation, sélectionner les stagiaires, accompagner les formateur.rices pour vérifier que les cahiers des charges sont bien respectés et enfin assurer le relationnel partenarial et commercial sur sa zone. « Je ne suis pas la supérieure hiérarchique des formateurs, c’est la manager de zone, Caroline Gaudevin, qui a cette responsabilité pour la Drôme et l’Ardèche » précise Sophie, elle poursuit : « je suis également référente H+, je sensibilise les formateurs au handicap, je m’occupe de l’aménagement des formations pour les stagiaires en situation de handicap pour les rendre inclusives. »

Participation à une recherche sur l’inclusion pour les stagiaires en situation de handicap

En tant que référente H+, Sophie participe à un travail de recherche partenarial sur l’inclusion, porté par l’association Alter égal : « Fitlab ». Elle a dispensé une formation sur les techniques de recherche d’emploi avec des stagiaires en situation de handicap et elle a été filmée ! « L’objectif est d’analyser l’animation, les outils pédagogiques utilisés, pour rendre cette formation plus inclusive. » explique Sophie. Elle précise : « En mars prochain, après le travail d’analyse de la 1ère session, je vais dispenser à nouveau cette formation avec un nouveau panel de stagiaires, pour mettre en application les améliorations que nous avons identifiées. »

En novembre dernier, le poste de Sophie a évolué : elle assure la coordination des sites à 60% de son temps et sur ses 40% restants la professionnelle est en charge du sourcing et du développement : « je dois développer l’activité sur mon secteur, grâce à de nouveaux partenariats, afin de diversifier notre portefeuille clients. Par exemple, nous venons de contractualiser avec une entreprise d’insertion pour dispenser le CléA numérique à ses salariés. Nous espérons le développer auprès d’autres structures d’insertion par l’activité économique. »

Développer l’activité tout en mettant l’humain au cœur de la démarche de formation

Même si une part importante de son temps de travail se déroule auprès de ses collègues formateur.rices et des partenaires, Sophie tient à conserver le contact avec les stagiaires. « Je réalise du coaching de stagiaires sur certaines prestations pour lever les freins périphériques à l’emploi et éviter ainsi les ruptures de parcours » détaille Sophie. Cette mission sociale et d’accompagnement lui tient particulièrement à cœur : « je suis consciente que nous devons être rentable pour le bon fonctionnement de notre organisation. Mais à l’IFRA, nous mettons l’humain au cœur de notre démarche. Nous souhaitons certes développer notre activité, mais c’est dans le sens de notre projet associatif : nous voulons accompagner les personnes dans leur globalité, en prenant en compte qui elles sont, leurs difficultés. » Et cela pour favoriser l’insertion sociale et professionnelle de tous les stagiaires accompagné.es, même les plus éloigné.es de l’emploi.

« Nous sommes considérés, écoutés et reconnus »

C’est grâce à ces échanges que Sophie s’épanouit, « c’est un enrichissement mutuel avec les stagiaires ! » s’enthousiasme-t-elle ! « À l’IFRA nous sommes riches de nos relations avec les personnes que nous accompagnons et aussi de la bonne entente dans l’équipe et avec notre hiérarchie ! Nous sommes considérés, écoutés, reconnus. Et cela, je ne l’ai pas rencontré dans tous mes postes ! Quand on se sent bien au travail, on se sent bien partout ! »

Quel message plein d’optimisme pour démarrer l’année 2023 !